L’activité physique, une arme contre le cancer

Pour réduire le risque de développer un cancer, il est conseillé de pratiquer une activité physique quotidienne. On vous en dit plus à ce sujet.

3000. C’est le nombre de cas de cancers liés à l’insuffisance d’activité physique chaque année. Par activité physique, on entend la pratique sportive, mais également tous les mouvements de la vie quotidienne nécessitant une dépense d’énergie par rapport au repos. C’est le cas des activités ménagères, des montées d’escaliers, du jardinage, de la marche effectuée jusqu’au lieu de travail, entre autres. 

Quels cancers l’activité physique permet-elle de prévenir ?

D’après les études menées, l’activité physique permet de réduire considérablement les risques de développer le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer de l’endomètre. Elle est également impliquée dans la prévention du cancer du rein, du pancréas et de la prostate.

Pourquoi l’activité physique réduit-elle le risque de cancers ?

L’activité physique agit contre le cancer à plusieurs niveaux. Tout d’abord, elle permet de prévenir le surpoids et l’obésité, des facteurs de risques importants. Elle stimule le système immunitaire, ce qui lui permet d’être plus résistant contre les cellules cancéreuses. Elle module également la production de certaines hormones qui ont un rôle à jouer dans la croissance tumorale. Sans oublier qu’elle favorise le transit intestinal, réduisant l’exposition de la muqueuse digestive aux agents cancérigènes.

Quel temps doit-on consacrer à la pratique d’une activité physique ?

Pour prévenir le cancer, il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d’activité physique par jour, complétées d’une heure d’exercice plus soutenu le week-end. Il est également conseillé de ne pas rester statique trop longtemps, en prenant le temps de se lever et de marcher un peu toutes les deux heures.

Peut-on pratiquer une activité physique pendant le traitement du cancer ?

Les bénéfices de l’activité physique pendant le traitement du cancer sont nombreux. Réduction de la fatigue et des épisodes dépressifs, amélioration de la qualité de sommeil, diminution des effets secondaires… Les patients ont tout à gagner à pratiquer une activité lorsque leur état le leur permet. Après le traitement, l’activité physique permet également de réduire le risque de récidive (de 24% pour le cancer du sein). 

À vous de jouer !