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Gym Après’Cancer : un programme d’activités physiques adaptées aux personnes atteintes du cancer

D’après le Baromètre Sport Santé* FFEPGV, réalisé avec Ipsos, 62% des Français reconnaissent que l’activité physique a un impact sur la prévention du cancer.

La Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire (créée en 1972 pour organiser des activités physiques et sportives, orientées vers les loisirs et le bien-être) a développé depuis 8 ans un programme spécifique d’activités physiques adaptées : Gym’Après Cancer.

En partenariat avec les équipes médicales et les associations de patients, celui-ci permet une meilleure accessibilité aux pratiques sportives aux malades et aux personnes en rémission en France, et les accompagne aux différents stades de la maladie.

Patricia Morel, Présidente de la FFEPGV souligne : « Il est primordial que TOUS les Français connaissent le rôle de l’activité physique et sportive qui va bien au-delà de la prévention du risque de cette maladie qui touche près de 20 000 Français. Nous sommes très investis sur la question de l’accompagnement à la pratique d’une activité physique pendant et après la maladie. Gym’Après Cancer est pour nous un geste de solidarité essentiel pour faire reculer les récidives et rendre le Sport Santé accessible au plus grand nombre ».

Le programme Gym’Après Cancer figure au Médicosport-Santé réédité début 2017 par le Comité National Olympique et Sportif.**

Les bénéfices liés à la pratique d’une activité physique et sportive, modérée, progressive et régulière sont nombreux : amélioration des capacités fonctionnelles, des aptitudes cardio-respiratoires, de la qualité du sommeil, diminution de la fatigue, diminution du sentiment d’isolement et amélioration de l’image du corps.

L’activité physique améliore ainsi la qualité de vie et réduit les risques de récidive, de 30 à 40% pour le cancer du sein(1), par exemple.

Gym Après’Cancer : un encadrement dédié et adapté

Près de 170 animateurs EPGV expérimentés sont spécifiquement formés à l’encadrement des publics fragilisés. Ils animent ainsi plus d’une centaine de ces programmes sur tout le territoire. Chaque séance est adaptée au groupe et à chacun. Différents facteurs doivent être pris en compte : l’origine du cancer, l’avancée dans la maladie, la personnalité, les antécédents sportifs et les motivations.

C’est également un moyen d’amener à pratiquer de façon autonome ou en clubs une activité physique régulière. En effet, le programme est orienté vers l’autonomie de la personne et repose sur l’implication et la régularité : l’engagement des participants est essentiel pour atteindre les effets bénéfiques et pour conforter l’estime de soi.

Le programme se déroule sur l’année sportive, de septembre à juin, soit 36 semaines à raison de 3 séances d’1 heure par semaine (2 en salle et 1 en extérieur) pour explorer :

La motricité générale (équilibre et habiletés motrices) car les personnes adressées sont souvent inactives et peu sportives à leur arrivée ;

L’aptitude cardio-respiratoire face au manque d’activité et à la fatigue des participants accrue par la maladie et les traitements ;

La force musculaire pour améliorer les gestes de la vie quotidienne et parfois faire face à une chirurgie mutilante.

Tous ces contenus sont abordés au travers d’une approche sensorielle du corps (souplesse et communication motrice). Une progression est prévue par cycle, faisant ainsi évoluer en intensité et en complexité le travail afin que les participants améliorent leur niveau de compétence toute l’année et apprennent à mieux se connaître dans l’effort.

(1) Données issues de la Revue EPS #359. Déc. 2013. issn 0245-8969. p. 38-39.

* Enquête menée par ipsos sur internet du 14 au 17 décembre 2017 auprès d’un échantillon de 2 183 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française, âgée de 15 ans et plus.

** Ce véritable « Vidal » du sport répertorie les activités sportives recommandées pour la santé. Il aide les médecins à choisir l’activité la plus adaptée aux pathologies de leurs patients.

Pour plus d’information : www.sport-sante.fr

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